HISTOIRE

De sa création par un groupe de pêcheurs à aujourd’hui, découvrez les grandes étapes de l’histoire du village.

Panneaux bilingues noms du village d'Urt
Les noms du village

Différentes thèses s’affrontent sur l’origine du nom donné à notre village. La plus intéressante semble faire naître Urt du basque Ahurti ou Aurthi (qui a rapport à l'eau). Urt se nommait Aurt  en 1193, Hurt ou Hurti en 1243, Aourt (XIIIème siècle), Beata Maria d'Urt en 1686. Urt, probablement basque à l'origine, forma par la suite un îlot gascon en Pays Basque, avec Guiche, Came et Sames.

Les noms des maisons

De nombreuses maisons sont encore identifiables par le nom qui leur avait été donné il y a parfois plusieurs siècles.

Découvrez bientôt l’origine et l’histoire de ces maisons.

Les personnes détenant des souvenirs ou des archives sur ses maisons peuvent les partager en contactant la mairie.

Carte postale d'Urt d'antan
Les grands moments

Le village d'Urt a été fondé le 9 avril 1193, mais la mention la plus ancienne qui en a été faite (1020) permet d'affirmer que l'an 1000 a vu l'implantation d'une communauté de pêcheurs sur ce point précis de l'Adour, lieu qui allait devenir par la suite le Port d'Urt. Cet emplacement fut choisi en raison des avantages multiples qu'il offrait, tant sur le plan historique qu'économique et de par sa situation privilégiée sur l'Adour.

  • Le village d'Urt a été fondé le 9 avril 1193, mais la mention la plus ancienne qui en a été faite (1020) permet d'affirmer que l'an 1000 a vu l'implantation d'une communauté de pêcheurs sur ce point précis de l'Adour, lieu qui allait devenir par la suite le Port d'Urt. Cet emplacement fut choisi en raison des avantages multiples qu'il offrait, tant sur le plan historique qu'économique et de par sa situation privilégiée sur l'Adour.
  • Fondé par la maison Vicomtale de Labourd qui dépendait du Duché d'Aquitaine, le village se plaça sous la protection du roi de Navarre en 1243. Auparavant, le mariage d'Aliénor d'Aquitaine avec Henri Plantagenet avait eu pour conséquence de faire passer le Duché d'Aquitaine sous la domination anglaise. C'est ainsi que notre région fut détachée du royaume de France durant près de trois siècles.
  • Vers la fin du XVème siècle, la Baronnie d'Urt fut érigée en faveur de la maison de Gramont et en 1643 les lettres patentes royales transformèrent en Duché ces mêmes domaines. Durant cette période, notre région n'eut guère à souffrir des guerres de religion.
  • En 1793, sous la Convention Nationale, Urt prit le nom de Liberté qu'il conserva peu de temps.
  • Au siècle suivant, lors de la campagne de 1813-1814, le village fut occupé par l'armée du duc de Wellington.
  • Auparavant, l'école était payante, ce qui représentait une lourde charge pour les parents. Sur proposition du Maire, la gratuité de l'enseignement fut votée pour les garçons de la Commune en 1855, presque un quart de siècle avant la loi de Jules Ferry.

Si les vestiges du passé ne sont pas toujours apparents, il est certain que la situation géographique d'Urt lui donna régionalement une grande importance. Prélude à la vie moderne, le village a vu arriver le chemin de fer du Midi en 1862, le pont sur l'Adour en 1886, le télégraphe en 1889, l'électricité en 1904 et le téléphone en 1910

Fondé par la maison Vicomtale de Labourd qui dépendait du Duché d'Aquitaine, le village se plaça sous la protection du roi de Navarre en 1243. Auparavant, le mariage d'Aliénor d'Aquitaine avec Henri Plantagenet avait eu pour conséquence de faire passer le Duché d'Aquitaine sous la domination anglaise. C'est ainsi que notre région fut détachée du royaume de France durant près de trois siècles.

Vers la fin du XVème siècle, la Baronnie d'Urt fut érigée en faveur de la maison de Gramont et en 1643 les lettres patentes royales transformèrent en Duché ces mêmes domaines. Durant cette période, notre région n'eut guère à souffrir des guerres de religion.

En 1793, sous la Convention Nationale, Urt prit le nom de Liberté qu'il conserva peu de temps.

Au siècle suivant, lors de la campagne de 1813-1814, le village fut occupé par l'armée du duc de Wellington.

Auparavant, l'école était payante, ce qui représentait une lourde charge pour les parents. Sur proposition du Maire, la gratuité de l'enseignement fut votée pour les garçons de la Commune en 1855, presque un quart de siècle avant la loi de Jules Ferry.

Si les vestiges du passé ne sont pas toujours apparents, il est certain que la situation géographique d'Urt lui donna régionalement une grande importance. Prélude à la vie moderne, le village a vu arriver le chemin de fer du Midi en 1862, le pont sur l'Adour en 1886, le télégraphe en 1889, l'électricité en 1904 et le téléphone en 1910.

Urt et l'Adour

L'Adour descend des Pyrénées, près du Col du Tourmalet, après 335 km de cours tumultueux, s'assagit à partir de Dax, passe à Urt avant d'atteindre Bayonne pour rejoindre l'Atlantique. C'est sur ce large fleuve, très sensible aux marées, que nos ancêtres se déplaçaient en barque, puis plus tard, sur des bateaux issus, entre autres, des chantiers navals d'Urt. L'utilité de ce fleuve, offrant un débouché sur l'océan et l'arrière pays, n'est plus à démontrer, que ce soit pour le commerce ou la simple pêche. A l'époque, les routes, inexistantes ou dans un piteux état, ne pouvaient être que partiellement utilisées pour la circulation des marchandises et des personnes. L'Adour servit donc à vitaliser ce sud-ouest basque jusqu'en 1864, date à laquelle il fut supplanté par le rail, puis par la route.

Le village d'Urt, outre l'Adour, est traversé par des rivières, notamment l'Ardanavy et l'Aran, appelée "Joyeuse" avant d'aborder le territoire d'Urt, qui prend sa source au pied du Baïgura, non loin d'Hélette. Il parcourt une cinquantaine de kilomètres, en faisant de nombreux méandres entre les collines basques, avant de rejoindre l'Adour à Urt. Les bords de l'Aran, surélevés et nettoyés, incitent à la promenade ainsi que le parcours de santé le long de l'Ardanavy.

Agriculture - Crédit photo Binyamin Mellish
L'agriculture

Urt reste un village semi-rural avec une agriculture dynamique où l'élevage est dominant. Avec un peu de nostalgie, il faut se souvenir qu'au-delà des lointaines foires et marchés qui animaient la place de notre village, ce fut cette même tradition qui fit la réputation d'Urt. Des éleveurs sélectionneurs ont contribué à l'excellence de la race bovine, la Blonde d'Aquitaine, issue de la race d'Urt. Sur les zones des barthes, la vallée de l'Adour et de ses affluents se situe le berceau de l'anglo-arabe, race chevaline adaptée aux prairies humides.
Ces dernières décennies, la population agricole urtoise dut s'adapter en raison d'un fort exode vers l'agglomération, des diverses mutations de la profession et des évolutions trop rapides.

Le plan d'occupation des sols a permis de conserver l'identité locale en organisant l'espace pour permettre le développement harmonieux du village et préserver l'agriculture existante. Le recensement agricole en 2001 donne avec précision une vue de l'agriculture actuelle. Sur la surface totale du village, 750 hectares de terres donnent aux 38 chefs d'exploitation, accompagnés de 25 personnes (salariés, conjoints, associés), le moyen d'exercer leur activité.

Les productions essentiellement orientées vers les démarches de qualité (labels, indications géographiques protégées, etc) et soumises à des cahiers des charges contraignants, répondent aux exigences justifiées des consommateurs : 230 hectares de maïs pour partie nécessaire à l'alimentation animale locale composée de 700 bovins, dont 148 pour une production annuelle d'un million de litres de lait. Des exploitations urtoises de surfaces réduites, par obligation de viabilité, s'orientent vers le hors sol : 30 000 canards en production annuelle de foie gras, 35 000 poulets et 4500 porcs en démarche IGP jambon de Bayonne, 250 bovins en démarche qualité perpétuent la réputation locale et pour terminer, 75 chevaux et poneys sur 26 exploitations.

Les agricultrices et agriculteurs urtois démontrent avec optimisme professionnel leur engagement pour pérenniser ce métier avec l'organisation de la CUMA qui aide à l'équipement complémentaire aux 60 tracteurs du village.
Urt possède des atouts non négligeables avec une campagne vallonnée et verdoyante, ses rivières, la proximité de l'océan et de la montagne. Cette variété paysagère offre des activités de plein air maintenant le caractère traditionnel et rural du village. L'agriculture locale s'oriente vers l'agrotourisme, diversification nouvelle et complémentaire.
Grâce au maintien d'une population agricole, le village conserve son caractère paysager.

La pêche et le port

En 1193, le lieu-dit "Aurt" était habité par quelques familles, groupées en cinq maisons dont il reste quelques traces de la plus ancienne appelée "Macaye", devenue aujourd'hui l'Auberge de la Galupe.

Traditionnellement, certains pêcheurs qui, en attendant la marée, habitaient dans leurs bateaux, allaient y prendre la soupe, le pain, le vin et le couvert. Chacun pouvait trouver à Urt l'étape nécessaire pour reposer hommes et bêtes. Il est amusant de savoir qu'au XVIIIème siècle, le saumon était si abondant que les pouvoirs publics, afin de maintenir la paix sociale dans le Bas-Adour, limitèrent la consommation de ce poisson à deux ou trois fois par semaine par les domestiques et autres serviteurs. Ceux-ci se plaignirent longtemps du fait que leurs maîtres leur faisaient manger du saumon tous les jours...

En 1900, la pêche s'effectuait à marée descendante : trois hommes sur le chaland, un autre à terre tenant solidement le cordage du filet qui formait une grande boucle dans le fleuve; il était ensuite ramené à terre à l'aide d'un cabestan placé à demeure sur la rive, rempli des poissons piégés par ce mouvement tournant. Tous les pêcheurs étaient des "Inscrits Maritimes" et effectuaient leur service militaire dans la Marine, comme leurs collègues de la Côte Basque.

Aujourd'hui, il ne reste que très peu de pêcheurs professionnels. Dans leurs filets, ils pêchent lamproies, aloses, saumons, mais aussi des pibales avec de petits filets ou au tamis, et des anguilles dans des nasses. Malheureusement, la pollution et les barrages sont la cause d'une diminution du nombre de poissons. La pêche est bien moins fructueuse qu'il y a 50 ans et l'activité des pêcheurs est moindre. Au début du XIXème siècle, Urt était véritablement un village de pêcheurs. On vendait, consommait et vivait de la pêche.


MAIRIE D'URT
54 avenue des Pyrénées

64240 Urt

  05 59 56 20 33
[email protected]


HORAIRES D'OUVERTURE
Du Lundi au Jeudi,
de  8h30 à 12h  et de 13h30 à 17h30

Le Vendredi,
de  8h30 à 12h  et de 13h30 à 16h30

Façade de la Mairie d'Urt